Dis-moi que tu mens – Sabine Durrant

Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions Préludes et NetGalley pour m’avoir permise de découvrir ce titre.

Un résumé qui donne envie, qui nous promet des émotions fortes et pourtant… j’ai peiné à terminer ce livre. Il n’est pas mauvais mais il m’a manqué des choses pour que je sois embarquée par ce roman. Pourtant, l’introduction nous met directement dans le bain et nous donne envie de découvrir comment le personnage principal en est arrivé là et comment cela va-t-il se terminer. Voilà donc mon avis concernant ce livre.

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Résumé :

Tout commence par un mensonge. De ceux qu’on fait tous pour impressionner une vieille connaissance. L’histoire de votre vie, légèrement embellie, face à cet avocat brillant, époux et père comblé, que vous avez croisé par hasard.
Puis, sans savoir comment, vous vous retrouvez à dîner chez lui, à accepter une invitation en vacances, propulsé dans une vie de rêves – celle à laquelle vous avez toujours aspiré. Jusqu’à ce que cette vie ne semble plus si idyllique…
Mais vous êtes déjà pris au piège, transpirant sous l’impitoyable soleil de Grèce, brûlant d’échapper à la tension ambiante. Alors vous comprenez que, si douloureuse la vérité soit-elle, ce sont vos mensonges qui ont causé le plus de tort… Et, à ce moment-là, il est déjà trop tard.

Editions Préludes

416 pages

Avis :

On découvre donc Paul Morris, un écrivain raté qui passe son temps à enjoliver sa vie en racontant des mensonges à tout son entourage. On le suit donc au début du récit dans une librairie où il croise par hasard, Andrew, une ancienne connaissance qui souhaite l’inviter à dîner chez lui quelques temps plus tard. Andrew représente tout ce que n’a pas Paul : de l’argent, un métier reconnue, une famille, un logement fixe. Celui-ci finit par accepter et se retrouve donc avec d’autres invités chez Andrew. C’est là qu’il fait la connaissance d’Alice, une jeune avocate veuve, mère de trois enfants, qui se bat depuis des années pour une cause qui lui tient à cœur. Puis, après ce dîner, il la voit de plus en plus, voit en elle une nouvelle opportunité de squatter un nouveau logement s’il arrive à s’installer définitivement dans sa vie. Il réussit donc à s’imposer petit à petit et même à se faire inviter en Grèce pour passer les dernières vacances dans la maison d’Alice avant que celle-ci ne soit rasé. On suit donc par la suite Paul ainsi que la famille d’Andrew et celle d’Alide pour des vacances qui ne vont pas s’annoncer si tranquille qu’il n’y paraît.

Paul emporte avec lui toujours plus de mensonges, mais est-il le seul à avoir ses secrets ?

Le roman est donc divisé en 3 parties juste après une courte introduction qui nous laisse penser que Paul court un grave danger et nous laisse dans le doute de savoir s’il va s’en sortir ou pas. Les 3 parties reprennent donc peu à peu le fil de l’histoire jusqu’au moment fatidique.

Cependant, malgré un début plus que prometteur, je me suis lassée très vite et surtout je n’ai pas réussi à ressentir cette angoisse, cette oppression qui est pour moi si propre au thriller psychologie.

Pour commencer, les 3/4 des personnes m’étaient antipathiques surtout Paul Morris. Je l’ai détesté dès le début par son côté manipulateur, profiteur et ce côté un peu malsain. Même si à la fin, j’ai surtout ressenti de la pitié, je n’ai pas réussi à m’attacher à ce personnage ni aux autres malgré le passé dramatique de certains. J’ai trouvé que parfois les traits de caractère étaient exagérés ce qui m’a peut-être empêchée d’être empathique. Du coup, lire leur quotidien m’énervait plus qu’il ne m’oppressait.  Il n’y a que Tina, la femme d’Andrew pour qui j’ai ressenti un peu de compassion par la façon dont elle est traitée par ce dernier. Mais que ce soit les enfants, des ados rebelles à qui ont a envie de mettre des claques, que les adultes qui cachent plus de choses qu’on ne croit, c’était vraiment difficile d’apprécier la lecture. Je pense que mon aversion pour les personnages a dû jouer énormément sur mon ressenti final de ce livre.

De plus, les émotions qui m’ont traversé ne sont pas celles que j’attendais. Je me suis même sentie mal à l’aise à certains passages, qui pour moi, n’apportait pas grand chose au récit et au déroulement des évènements.

Ensuite le récit était beaucoup trop descriptif, avec trop peu d’action pour qu’il réussisse à me captiver. Ce roman m’a fait penser à Seul le silence de R.J Ellory. En effet, il est intéressant car on recherche le pourquoi du comment et de quelle façon cela va se terminer, car on est sûr de rien, mais le manque d’action m’a rendu la lecture pénible. Mais j’ai persévéré car l’auteur a su susciter cette envie de savoir comment Paul Morris en est arrivé là… J’ai découvert assez tôt la raison de tout cela qui est assez évidente quand on connaît l’histoire.

En bref, ce n’était pas une super lecture pour moi, il m’a manqué trop de choses et d’autres émotions pour que je l’apprécie à sa juste valeur.

Il plaira tout de même à ceux qui aime les thrillers où tout se révèle peu à peu au fil du livre.

Merci encore à NetGalley et Préludes.

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